Le parc national de la Guadeloupe est devenu une réserve biosphère de l'UNESCO en 1992. Il abrite une faune et une flore particulièrement riches, avec une fort taux d'endémisme insulaire.

En 2014, le Parc a été labellisé dans une liste verte des aires protégées, lors du Congrès mondial des parcs nationaux de Sydney2. 

Avec ses 17 300 ha, le Parc national guadeloupéen est le plus grand des Petites Antilles. Il abrite une forêt primaire préservée et surprend par son nombre colossal d'animaux et d'espèces végétales. 

Jusqu’à 300 espèces d'arbres différentes, 100 espèces d'orchidées, 270 espèces de fougères, 33 espèces d'oiseaux, 17 espèces de mammifères et 11 espèces de chauves-souris. 

Le Parc national de la Guadeloupe est parcouru par de nombreux sentiers balisés. Ses 300 km de chemins pédestres permettent de se diriger vers de nombreux points d'attraction, comme les sommets des Deux Mamelles ou le volcan de la Soufrière. De nombreuses cascades rafraîchissent également les lieux : chutes du Carbet, regroupant trois chutes d'eau de 115, 110 et 20 m de haut.

La Soufrière, surnommée « vié madanm la » en créole guadeloupéen, littéralement « la vieille dame » en français, est un volcan en activité. 

Le sommet de ce volcan, prénommé La Découverte, est de type explosif et culmine à 1467 mètres d’altitude, ce qui en fait le plus haut de toute la Guadeloupe. Le dôme du volcan a une forme tronquée et un diamètre de 900 mètres. Sa dernière éruption date de 1976. 

La Guadeloupe fait partie de l’un des 34 points chauds de la biodiversité mondiale

La biodiversité guadeloupéenne se compose des bactéries jusqu’aux baleines à bosse ou les arbres Acomat boucan, en passant par les petites grenouilles ou les chauves-souris. 

La biodiversité guadeloupéenne intègre aussi la centaine de variétés d’igname, de pois, de légumes verts, de fruits comme le carambole, le corossol ou la papaye que l’on rencontre dans des lieux aussi familiers que nos jardins.

La Biodiversité, à la base de notre survie

L’espèce humaine fait partie intégrante de la biodiversité. Nous dépendons entièrement d’elle pour notre subsistance : alimentation, médicaments, matières premières, régulation du climat, pollinisation, récréation, qualité de l’eau, de l’air et des sols, protection contre les catastrophes naturelles.

Une richesse naturelle menacée

La biodiversité est menacée, fragilisée notamment par la pression urbaine (en particulier sur le littoral), le mitage consécutif aux défrichements, le manque de respect collectif de l’environnement, auxquels s’ajoutent l’introduction par l’homme de nouvelles espèces domestiques ou sauvages envahissantes ainsi que les impacts de cyclones ou d’éruptions volcaniques, qui entraînent la disparition des biotopes.

La Guadeloupe, terre d’endémisme

Caractéristique des milieux insulaires, l’endémisme y est important avec notamment 37 espèces végétales, 10 espèces de mollusques terrestres, une espèce aviaire (Pic de Guadeloupe), au moins une espèce de chiroptère, plusieurs espèces de reptiles et d’ amphibiens. 

Plus un milieu est riche en espèces animales et végétales, plus il est stable et résistant aux pressions naturelles et anthropiques. Les espèces des différents milieux interagissent et dépendent les unes des autres, créant un équilibre naturel. 

Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont l’une des principales causes d’érosion de la biodiversité en milieu insulaire. 

Elles causent des impacts économiques, sanitaires et environnementaux négatifs, nombreux et divers.  

Le Parc national guadeloupéen intègre la réserve de Grand Cul-de-Sac Marin, un territoire très riche en biodiversité, incluant les récifs coralliens ainsi que la mangrove. 

Les mangroves ont un rôle de fixation des sédiments. Elles protègent les terres et permettent à l’environnement de se remettre plus rapidement après le passage d’une tempête. Elles possèdent également une valeur de refuge significative et abrite une grande biodiversité animale .

Les eaux côtières de la Guadeloupe sont considérées comme une des plus riches et des plus diversifiées de l’Atlantique en raison de la diversité des coraux, poissons, tortues et mammifères marins que l’on peut y observer. 

Au cœur de la Caraïbe et des Petites Antilles, la Guadeloupe regorge d’animaux, de végétaux, d’écosystèmes et de paysages, tant terrestres que marins, issus de la variété des conditions géologiques, climatiques, du sol et du relief qui favorisent une biodiversité exceptionnelle sur un territoire pourtant restreint.

Les chauves-souris sont les derniers mammifères terrestres indigènes toujours présents en Guadeloupe - pourtant cette faune est fortement menacée. Depuis 2018, toutes les espèces de chauves-souris ainsi que leurs habitats sont protégés.

Depuis toujours, des espèces animales et végétales disparaissent naturellement. 

Mais depuis ces cinquante dernières années, il en disparaît 1 000 fois plus que le taux naturel normal !

Le Lambi est une espèce protégée, selon l’article 16 de la réglementation de la pêche en Guadeloupe. Seuls les pêcheurs professionnels ont l’autorisation de le pêcher du 1 er octobre au 31 janvier. Le Lambi est aussi protégé par la convention de Washington de 1976.

Tous les êtres vivants évoluent dans différents habitats caractéristiques des milieux tropicaux insulaires : récifs coralliens, prairies sous-marines, littoraux où alternent mangroves, plages de sable ou de galets, côtes rocheuses avec falaises, zones humides, forêt sèche décidue ou semi-décidue, forêt sempervirente saisonnière, forêt dense humide, savane d’altitude, …

La préservation de la biodiversité constitue un enjeu majeur pour les générations futures, au même titre que la lutte contre le changement climatique.

Certaines de nos actions peuvent briser l'équilibre écologique, faisant disparaître à jamais des animaux et des végétaux de la surface de la terre. Ces impacts sont tels qu’aujourd’hui qu'on parle d’une véritable érosion de la biodiversité !

Plusieurs conventions internationales montrent, par leurs travaux, une prise de conscience grandissante à propos de la problématique des espèces exotiques envahissantes (EEE).

La convention sur la diversité biologique (CDB), Rio 1992 :
La France est un des 193 pays qui se sont, à ce jour, constitués Parties à ce traité. L'un des objectifs de cette convention est la conservation de la diversité biologique.

Tous les milieux (terrestres,aquatiques et marins) et tous les territoires (notamment les îles des Outremer) sont impactés par les espèces exotiques envahissantes. 

Une nouvelle règlementation entre progressivement en vigueur depuis 2018 pour limiter les effets négatifs de ces espèces.

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Les Plathelminthes terrestres, vers plats, sont des prédateurs des invertébrés du sol (escargots, vers de terre, etc.). Leurs voracités menacent de déséquilibrer le milieu et l’écosystème du sol et ainsi mettre en danger la biodiversité locale.

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Le littoral résiste mieux aux cyclones s’il est protégé par la barrière de corail et par la mangrove par exemple.